





A l'instar du cerveau humain, la création n'a pas de limite... Michaël VANHOVE
Qui suis-je...
Je m'appelle Michaël Vanhove, 46 printemps, une saga marquée par les hauts et les bas, une symphonie d'expériences qui ont sculpté mon être. À travers les méandres de l'existence, mon cheminement éducatif, ponctué de choix audacieux et parfois malheureux, révèle un voyage tumultueux vers la "découverte de soi". Des bancs de l'école aux salles de classe, des arts plastiques à l'architecture puis aux sciences sociales, chaque étape a été une leçon, une épreuve où j'ai dû me réinventer.
Plongé dans l'univers sombre du Service d'Assistance aux Victimes, j'ai été confronté à l'indicible, aux tourments de l'âme humaine. La tragédie a frappé à ma porte, laissant des cicatrices indélébiles dans mon cœur. J'ai donc préféré m'engager dans une nouvelle aventure au sein de l'Administration communale d'Ecaussinnes (mairie belge) où j'ai cru trouver refuge, mais même là, l'ombre du désespoir m'a traquée. Après 14 ans de labeur, le brown-out (perte de sens, sentiment d'inutilité dans les tâches à réaliser, repli sur soi...) m'a entrainé dans une dépression insidieuse, qui a fini par me submerger, me plongeant dans les abîmes de la souffrance. Au bout de 18 ans de travail, en pleine première période du Covid, j'ai été remercié...
Pourtant, au cœur de la tourmente, l'art est redevenu mon bouclier, mon exutoire. À travers la création, malgré avoir mis par deux fois mon existence en péril, j'ai retrouvé la force de survivre, de transcender mes tourments, transformant ma douleur en beauté.
Mon récit est donc celui d'une lutte incessante contre les ténèbres, mais aussi d'une résilience inspirante, où l'expression artistique devient mon phare dans la nuit, illuminant le chemin vers la guérison et la rédemption..
Mon approche artistique...
Ayant conscience de notre environnement en péril, l’upcycling est devenu ma marque de fabrique.
Après avoir choisi un sujet, je débute par une étude minutieuse.
J'analyse longuement sa morphologie et je couche sur papier mon sujet sous divers angles.
J'entame ensuite la réalisation du squelette sur lequel seront posés les différents éléments, il s’agit d'une phase des plus importantes puisque celle-ci donnera non seulement la taille de la sculpture, mais également son mouvement.
Le choix des objets est l’opération la plus délicate puisqu’il s’agit d’un vaste jeu de puzzle en 3D où il convient pour chaque pièce de trouver sa place.
Arrive ensuite la partie technique, la plus ludique à mon sens, avec la coupe et la soudure des objets et autres textures utilisés.
Même si la phase d'un rabotage minutieux des points de soudure est cruciale pour l'aspect final du sujet, c'est également l'étape que j'apprécie le moins.
Pour terminer, il reste à donner la patine choisie ou pratiquer un solide polissage avant de conclure par le vernissage mat, satiné ou brillant selon le fini recherché.
En conclusion...
Voici donc venu le moment où, de nouveau vivant et nourri de rêves et d'espoir, je prie pour un jour pouvoir survivre de mon art. Et je dis bien « survivre » car mon but est bien de vivre heureux, pas de vivre riche. Et qu'y a-t-il de plus beau que de vivre au jour le jour, de ce qui nourri son âme ?
J’aperçois mes cinquante ans que j'espère au soleil du sud de la France, entouré de ma famille ... d'ici là ... il n'y a qu'un pas.
Peut-être qu'un jour, mon art me permettra de vivre ce rêve...
Je vous remercie d'avoir pris la peine de lire ces quelques lignes et vous souhaite tout le meilleur du monde.
Portez-vous bien et soyez heureux au près de vos proches parce qu'au fond, c'est tout ce qui compte !
Michaël V.